La Voix Libre, un journal publié à Saigon des années vingts et trentes, se décrive, en haut de chaque numéro, comme le suivant :
« Le Voix Libre, Organe de défense de tout Français contre l’arbitraire et le favoritisme »
Après avoir lu plusieurs numéros de cette presse, je suis assez d’accord avec ce déscription. Les articles sont souvent écrites pour raconter les nouvelles dans une voix au contraire de celle de la gouvernement. Le ton est de temps en temps un peu familier, souvent utilisant « nous » comme si ce journal-ci réprésente les idées de tous les français pensants en Indochine, ou peut-être pour donner l’impression de « nous » contre « eux ». Voici un autre explication de l’éxistance de ce journal :
« Devant les abus de toutes sortes, et les violations de loi, devant les gaspillages continuels et les dépenses inutiles, , devant la vénalité et la faibless coupable de nos chefs et de nos gouvernants....il faut que se dresse une presse indépendante ... Sachez vouloir et maintenir votre volonté inébranlable de résister aux puissances d’argent aux corrupteurs de l’opinion publique et aux adorateurs déguisés de l’Ancien Régime »
Souvent les titres sont provocateurs, commençant avec des phrase comme « Ce qu’on dit pas... », ou bien « La vérité qu’on cache au bon public... ». Une portion considérable des articles offre une histoire alternative de celui donné par les autres presses. Une histoire donne un bon exemple : « La vérité sur une arrestation sensationnelle », qui décrive l’arrestation d’un assassin appelé Boc. Ils ont réçu une lettre « donnant quelques précisions sur l’arrestation », qui « contenait trop de contradictions avec le version officielle ». L’occasion pour les lecteurs d’entendre une voix différente est bien-sûr de valeur.
Je trouve que cette presse était plus sympathique aux vietnamiens. Un autre pièce, une lettre, a décrivé un situation lamentable où un lecteur a vu un soldat vietnamien qui été attaché par le milieu du corps « comme un chien en lasse » pour l’empêcher d’echapper. Elle était signé, « Le chien des casernes ».
On a trouvé la citation suivante, publiée sur une demi-page, très grande, d’Albert Sarraut, gouverneur-général de l’Indochine et plus tard premier ministre de la France :
« Ne rusons pas. Ne trichons pas. A quoi bon farder la vérit’e ? La colonisation, au début,k n’a pas été un acte de civilisation, une volonté de civilisation. Elle est un acte de force, de force intéressée. C’est un épisode du combat pour la vie, d la grande concurrence vitale qui, des hommes aux groupes, des groupes aux nations, est allée se propoageant à travers le vaste monde. Les peuples qui recherchent dans les continents lointains des colonies et les appréhendent, ne songent d’abord qu’a eux-mêmes, ne travaillent que pour leur puissance, ne conquièrent que pour leur profit. »
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